
Alors ça commence de manière extrêmement classique.
On est un étudiant japonais, qui rejoint un peu malgré lui un club de littérature. Évidemment, les membres du club sont 4 filles, toutes plus mignonnes les unes que les autres, qui correspondent à des stéréotypes du genre : l'amie d'enfance maladroite et attachante, la loli tsundere, la grande timide et mystérieuse, et la leader parfaite dans tous les domaines. Il s'agit donc de les draguer, en écrivant des poèmes pour l'une ou l'autre. Pour cela, on choisit une série de mots, en essayant de les faire correspondre à la personnalité de la fille visée. On peut ainsi faire augmenter le niveau de relation avec telle ou telle fille.
A part la mécanique des poèmes, tout ça est hyper classique, et franchement pas passionnant, au moins pendant les premières heures.
Mais au fur et à mesure que l'histoire progresse et que les relations se lient, on commence à sentir que quelque chose ne tourne pas rond, et qu'il y a une part sombre sous la couche moe rose bonbon. Pour la suite, ça devient difficile d'en parler sans spoiler, mais je dirai juste que ça bascule dans quelque chose de tout autre. Le jeu commence par cet avertissement : "Ce jeu n'est pas destiné aux enfants ou aux personnes sensibles, ou dépressives". Il faut alors donner son accord pour continuer.
Si vous avez fait Undertale, que je considère comme un chef-d’œuvre à titre personnel, il y a des points communs entre les deux. En effet, DDLC joue lui aussi avec sa condition de jeu vidéo, pour la dépasser, de manière fort originale et intelligente. Il ne faut surtout pas s'arrêter à la première fin...
Si vous aimez un tant soit peu les VN, foncez, ça vaut grave le coup.

Disponible gratuitement sur Steam ou sur le site officiel, en anglais.