.Urd a écrit :à condition que les données aient été récoltées quelque part.
De toute façon tant que c'est stocké quelque part, c'est jamais dur à récupérer... sauf quand on est incompétent.
Modérateur : DojoSuperHeroes
CHIRAC, ROYAL, BAYROU, ET LA PRESSE : NICOLAS SARKOZY SE LACHE !
Hier, le Président de la République Nicolas Sarkozy recevait les députés UMP à l’occasion d’une rencontre organisée à L’Elysée.
Visiblement, le Président n’a pas donné pour consigne à ses invités de ne pas s’adresser aux journalistes puisque que la totalité de ses propos étaient publiés dès la fin de la réunion, la plupart du temps cités par des députés anonymes réputés pour leur proximité avec Nicolas Sarkozy.
Seul problème : Nicolas Sarkozy s’en est pris de façon assez incroyable à la presse, à tel point que Le Parisien publie ce matin un encadré expliquant qu’il ne cautionne pas les propos du Président lorsqu’il estime que le quotidien n’a pas traité correctement la condamnation de Ségolène Royal pour licenciement abusif.
Nicolas Sarkozy a utilisé ses flèches les mieux aiguisés contre les médias, mais aussi contre Jacques Chirac qu’il a attaqué avec une violence qu’on avait encore jamais vue depuis son élection, ce alors qu’un pacte de non-agression semblait avoir été passé avec l’ancien Président de la République avec qui, on le sait, il a toujours entretenu des rapports difficiles.
Voici les principaux off distillés par Nicolas Sarkozy hier lors de cette rencontre :
SUR JACQUES CHIRAC :
> “Le septennat de Chirac a commencé en mai 1995, il s’est terminé en novembre 1995″ !
> “Mitterrand comme Chirac voulaient s’inscrire dans la durée, moi je veux faire et changer le pays“.
> “Chirac a mis vingt et un ans pour se faire élire […] j’ai gagné dès le premier coup”.
SUR LES MEDIAS ET L’OPPOSITION :
> “Le PS ne fait pas son boulot, le FN a disparu, il ne reste que 3 députés à Bayrou donc l’opposition aujourd’hui, c’est la presse”.
> “Quand je suis sur les couvertures, ça fait vendre. On a fait 76 bouquins sur moi”.
> “Certains journaux n’ont pas digéré ma victoire et me font aujourd’hui un procès en illégitimité”.
> Nicolas Sarkozy a parlé de François Bayrou comme du “conseiller municipal de Pau”.
SUR LA CONDAMNATION DE SEGOLENE ROYAL :
> “Vous imaginez si c’est moi qui avait été condamné de la sorte ? J’aurais traîné ça pendant des années“.
> “J’ai été obligé de décrocher mon téléphone et d’appeler certains d’entre vous”
A noter que Nicolas Sarkozy a été interrogé à six reprises par les Députés UMP.
Pour le Parisien, cinq intervenants ont posé des questions de “complaisance”. Le seul Député qui a osé se montrer critique vis-à-vis du Président de la République est Hervé de Charrette, ancien Ministre des Affaires Etrangères, qui a posé une question sur la réforme des Institutions. Selon plusieurs sources anonymes, le Député aurait été “renvoyé dans les cordes” par Nicolas Sarkozy.
Voir le site avec les graphiques49%-43% Bertrand Delanoë et Ségolène Royal au coude-à-coude pour incarner le PS
Les médias en font l'étoile montante du Parti Socialiste, pourtant Bertrand Delanoë, ne parvient pas à s'imposer réellement face à sa rivale de gauche Ségolène Royal. Si le maire de Paris reste en tête des personnalités dont les Français souhaitent voir croître l'influence, Ségolène Royal l'emporte chez les sympathisants de gauche dans les sondages. Signe qu'aux yeux des Français, et des militants socialistes surtout, aucune personnalité ne parvient à émerger significativement.
La gauche en quête de leader
Ainsi, dans le baromètre BVA pour L'Express en date du 28 avril, Bertrand Delanoë est préféré par l'ensemble des Français (49%, -2) devant la présidente de Poitou-Charentes (43%, +2), le président du MoDem François Bayrou (42%, -3), le porte-parole de la LCR Olivier Besancenot (41%, -2) et le ministre de l'Ecologie Jean-Louis Borloo (39%, -5).
Constat inverse dès lors qu'il s'agit des sympathisants de gauche, auprès desquels Mme Royal prend le dessus à 71% (+7), devançant M. Delanoë (64%, -2) et M. Besancenot (61%, +2).
Même rapport dans un dernier sondage LH2 pour nouvelObs.com publié le 5 mai : si 17% des Français désignent Bertrand Delanoë, qui ne cache pas ses ambitions nationales, comme le meilleur dirigeant pour le PS (contre 15% pour Mme Royal), la candidate à la présidentielle 2007 est perçue par les militants socialistes comme la personnalité la plus apte à diriger la gauche (22% contre 16%).
Sinon, elle se fout de la gueule du monde. Trop d'acharnement sur sa petite personne ? Les gars hauts placés à droite ont jamais été mieux lottis. A commencer par Chirac et Sarkozy (dont elle semble avoir oublié les quelques gentilles choses balancées à ce dernier durant le débat de la présidentielleSalaires impayés: Ségolène Royal dénonce l'acharnement de la droite, et va se pourvoir en cassation
Il y a 5 heures
LA ROCHELLE (AFP) — Ségolène Royal a condamné jeudi à La Rochelle "l'acharnement" de certains responsables de droite à propos de sa récente condamnation à verser des salaires impayés à des ex-collaboratrices et elle a ajouté que désormais quand elle serait "attaquée", elle "riposterait".
"Trop d'acharnement, d'abord depuis 10 ans et maintenant tous les jours, ça méritait une riposte (...) Maintenant, quand je serai attaquée avec acharnement, je riposterai, voilà qui est fait", a estimé l'ancienne candidate à l'élection présidentielle, en marge d'un déplacement à La Rochelle.
Plus tôt dans la journée, l'avocat de la présidente PS de la région Poitou-Charentes avait annoncé la volonté de sa cliente de se pourvoir en cassation dans cette affaire et, en outre, de porter plainte en diffamation contre l'ancien Premier ministre, Jean-Pierre Raffarin, qui avait parlé le 14 avril de "délinquance sociale" à propos de cette condamnation. Dans ce dossier, a poursuivi Mme Royal, il s'agit d'"une assistante parlementaire qui travaille aujourd'hui pour l'UMP" et qui "n'a pas eu un seul jour de chômage, ni un seul jour de précarité".
La cour d'appel de Rennes avait donné raison le 10 avril à deux ex-attachées parlementaires de Ségolène Royal qui réclamaient depuis 1997 le versement de plusieurs mois de salaires non payés.
Par ailleurs, le président Nicolas Sarkozy avait adressé mercredi des critiques à plusieurs organes de presse. Dans ces critiques, rapportées par des participants à une réception des députés UMP à l'Elysée, le président accusait notamment la presse de ne pas avoir suffisamment relayé la condamnation de Mme Royal.
"La chambre sociale de la Cour de cassation sera de nouveau saisie par un nouveau pourvoi de Mme Royal", a indiqué dans un communiqué Jean-Pierre Mignard, l'avocat de l'ancienne candidate PS à la présidentielle. Le pourvoi n'étant pas suspensif, les ex-assistantes de Mme Royal "recevront l'intégralité de ce qui leur est dû", a précisé Me Mignard.
L'affaire avait été une première fois tranchée par la cour d'appel de Poitiers en février 2005, avant que la Cour de cassation ne casse la décision en janvier 2007. Le dossier avait alors été renvoyé devant la cour d'appel de Rennes. Me Mignard a également annoncé le prochain dépôt d'une plainte en diffamation à l'encontre de Jean-Pierre Raffarin, qui avait parlé le 14 avril de "délinquance sociale" à propos de cette affaire. "Le doyen des juges d'instruction sera saisi dans les jours qui viennent d'une plainte avec constitution de partie civile", a souligné l'avocat.
Me Mignard a par ailleurs qualifié de "pitoyable exploitation partisane" les critiques adressées mercredi par le président Nicolas Sarkozy à plusieurs organes de presse. Dans ces critiques, rapportées par des participants à une réception des députés UMP à l'Elysée, le président accuse la presse notamment de ne pas avoir suffisamment relayé la condamnation de Mme Royal.
Pour Me Mignard, les propos du chef de l'Etat "confirment la volonté d'exploiter un litige né d'un problème complexe de droit du travail en machine de guerre politicienne".