P@B a écrit : ↑22 juin 2019 20:42Après, le problème c'est qu'on ne voit pas trop quel système lettrée en place sans que ça pénalise les cas vraiment urgents...
1) Tous les soins de santé et médicaments gratos.
2) L'éducation et le bon sens, comme d'habitude.
Tain je me fais chier à faire un photomontage de la mort, sous gimp (sur lequel j'ai toujours été une bite... 1h30 pour arriver au résultat voulu ), à partir d'une photo Twitter sur le thème des fuckings pokemon (qui n'est vraiment pas ma tasse à la base, j'ai du même faire des recherches de noms de Pokemon). Je veux poster la photo dans le fil d'où j'ai tiré la photo mais Twitter avait été rafraichit entre temps, impossible de le retrouver.
Du coup, chose qui m'arrive assez rarement, je la tweete mais vu que personne ne me suit, ben ça ne sert pas à grand chose...
Chunky a écrit : ↑23 juin 2019 11:00
Après tu n’as pas forcément le choix, SOS Médecin ça fonctionne dans les grandes villes uniquement (et leur banlieue très proche). J’habite à 10km au nord de Rennes et ma commune n’est pas couverte par SOS médecin.
P@B a écrit : ↑22 juin 2019 20:42Après, le problème c'est qu'on ne voit pas trop quel système lettrée en place sans que ça pénalise les cas vraiment urgents...
1) Tous les soins de santé et médicaments gratos.
2) L'éducation et le bon sens, comme d'habitude.
Miser sur le bon sens des gens, c'est peine perdue.
Ce qu'il faudrait, c'est un service de "médecine de ville" dans les hôpitaux, pour que les urgences restent pour les urgences. Et par conséquent qu'on refuse les cas non urgents.
Certes mais la prise de conscience à été tardive et l'augmentation du numerus clausus n'a d'effet que 10 ans plus tard. Et par ailleurs, ça ne solutionne pas les déserts médicaux car tu ne peux pas obliger un libéral à s'installer quelque part.
Sans faire le macho, (c'est sociologique et démontré), le problème vient entre autre de la féminisation de la profession : Les femmes travaillent en moyenne moins que les hommes surtout sur la médecine libérale en ville donc cela a créé un déficit en médecin car à nombre de médecins égal, la quantité de patients reçus à chuté.
D'autre part, les gens ayant tendance à se marier avec quelqu'un de sociologiquement équivalent, il y a beaucoup de femmes médecins qui ont un mari cadre sup, (pour simplifier, ingénieur), et donc le couple à tendance à aller là où un ingénieur peut trouver du travail, ce qui n'améliore en rien le problème de désertification médical.
En résumé, le problème est très complexe et les solutions évidentes sont souvent inadaptées.
EDIT :
Disclaimer : Mon épouse est médecin généraliste libérale dans une zone classée déficitaire en médecin. (Et je suis cadre sup)
De temps en temps le statu quo est la meilleure réponse. En l’occurence, je ne pense pas que ce soit le cas. Mais il ne faut pas s’attendre à une solution simple : ce sera obligatoirement l’assemblage de plusieurs idées/solutions.
Cyrare a écrit : ↑24 juin 2019 00:26
Miser sur le bon sens des gens, c'est peine perdue.
D’où la mention du mot éducation juste avant le bon sens. En France comme dans beaucoup de régions, ça sera pas résolu sur plusieurs décennies et générations, d’façons.
Cyrare a écrit : ↑24 juin 2019 00:26
Ce qu'il faudrait, c'est un service de "médecine de ville" dans les hôpitaux, pour que les urgences restent pour les urgences.
C’est pas une mauvaise idée du tout à première vue. Une idée de pourquoi ça existe pas déjà ?
meduz' a écrit : ↑24 juin 2019 14:21D’où la mention du mot éducation juste avant le bon sens. En France comme dans beaucoup de régions, ça sera pas résolu sur plusieurs décennies et générations, d’façons.
Je crains que tu ne puisses éduquer que ceux qui le veulent bien et c'est loin d'être la majorité.
meduz' a écrit : ↑24 juin 2019 14:21C’est pas une mauvaise idée du tout à première vue. Une idée de pourquoi ça existe pas déjà ?
Je dirais que la prise de conscience est récente et qu'il n'y a pas assez de médecins généralistes et qu'une politique de formation c'est à horizon 10 ans.
Exemple : Si on prend le domaine de la santé, prends la campagne "Les antibiotiques, c'est pas automatique" que tout le monde connait. T'as tendance à penser que tout le monde à compris et qu'on est enfin légitimement en droit de penser que les français suite à ça vont pas réclamer à tort et à travers des antibios alors que c'est pas nécessaire, or on est toujours dans un pays où on prescrit 50% de plus d'antibios que la moyenne européenne. Ce qui :
1/ Coûte cher pour rien
2/ Est catastrophique puisque les bactéries mutent et commencent à être résistants aux antibios (et qu'il n'y a pas de solution)
Donc l'éducation c'est bien mais t'as une frange non négligeable de gens qui n'écoute pas et qui continuera de faire comme ça lui chante.
En attendant, la prévention-éducation c'est quand même mieux que de ne rien faire. La minorité qui sera convertie éduquera ses enfants dans ce sens, qui en feront de même et ainsi de suite (en théorie), ce qui finit par se répandre à une plus large population. Ca prend un temps monstrueux, mais y a-t-il une solution réaliste, efficace et plus rapide ?
Cyrare a écrit : ↑24 juin 2019 18:40
Exemple : Si on prend le domaine de la santé, prends la campagne "Les antibiotiques, c'est pas automatique" que tout le monde connait. T'as tendance à penser que tout le monde à compris et qu'on est enfin légitimement en droit de penser que les français suite à ça vont pas réclamer à tort et à travers des antibios alors que c'est pas nécessaire, or on est toujours dans un pays où on prescrit 50% de plus d'antibios que la moyenne européenne. Ce qui :
1/ Coûte cher pour rien
2/ Est catastrophique puisque les bactéries mutent et commencent à être résistants aux antibios (et qu'il n'y a pas de solution)
Donc l'éducation c'est bien mais t'as une frange non négligeable de gens qui n'écoute pas et qui continuera de faire comme ça lui chante.
"on prescrit"
Qui sont les cons ? La populace où les docteurs qui prescrivent ?
La populace qui fait pression sur le médecin. Et effectivement aussi le medecin qui cède ou qui propose alors qu'il devrait pas, mais vu que le médecin a des bonus malus en fonction de ce qu'il prescrit, il n'a aucune raison de prescrire des antibios à tort de sa propre volonté.
Me femme a pas mal de patients qui partent mécontents parce qu'elle ne leur donne pas ce qu'ils veulent. Je veux bien croire qu'on bout d'un moment on en ait marre et on donne si le client réclame.
Un avec seulement ton expérience en rapport les mots clés de l'annonce + un ou deux trucs appétissants. Objectif : passer le barrage RH + avoir un entretien.
Et un second ultra complet pour l'entretien. Objectif : le garder pour toi et éviter les trous de mémoires et éventuellement le filer au recruteur selon le contexte.
C’est à peu près ce que j’ai fini par faire : j’ai un CV kikoolol bien présenté moderne avec des jauges et des mots clés bien en relief (c’est pas en gras, mais presque) et un CV beaucoup plus complet (presque 3 pages), que j’envoie éventuellement quand on me demande si je peux détailler certains trucs.
Ça empêche pas que je décroche relativement peu d’entretien pour le moment, mais j’en ai eu au moins un intéressant.